Histoire :
Une mission archéologique du XXXIIe siècle parvient dans les décombres d’une salle figée au XXIe siècle. Ces archéologues du futur y découvrent une série d’artefacts, plus ou moins bien conservés. Les messages trouvés vont-ils ébranler les certitudes de Cara, Zik, Steph et Barb quant aux relations humaines ? Et les Intelligences Artificielles qui les accompagnent ne vont-elles pas aussi en comprendre quelque chose ?


Note d'intention :
L’histoire de la musique est étroitement liée à ses instruments et leur invention, d’abord. Longtemps, faire de la musique était tributaire du fait de savoir jouer d’un instrument pour la faire résonner, puis à la capacité de lire des partitions pour faire entendre la musique écrite. Puis est née la possibilité d’enregistrer cette musique en l’interprétant. Les supports de diffusion ont alors eu, eux aussi, une incidence sur la création musicale elle-même. Le micro-sillon d’un vinyle ne restitue pas le son comme la bande magnétique, qu’elle soit audio ou dotée d’une piste vidéo. Et que dire des CD et des disques durs des ordinateurs ?
Pour symboliser la pureté et le plastique des robots tels que notre imaginaire collectif les pensent, toute la chorale est en blanc. Tels des nano-particules, les voix de ces choristes-robots se lient pour lire ces chants enregistrés sur de vieux supports obsolètes. Parmi eux, il y a les robots particuliers inspirés de la culture pop : Iris est un clin d’oeil à Siri, Mu s’inspire de C3PO, le droïde de Star Wars. Les baudriers des archéologues sont une référence à Star Trek et les «air-interface» à Minority Report. Les couleurs choisies pour les distinguer des autres sont franches et métallisées pour rappeler l’univers du numérique qui n’existe pas sans utilisation de métaux rares.

A bien des égards, les interprètes nés dans un monde digital sont d’un naturel confondant face aux «artefacts» que leurs personnages découvrent. Artefacts qui les relient aux spectateurs nés dans une ère analogique. Car au-delà de la technologie avancée qu’ils possèdent (bulle kinétique, téléportation, robots intelligents et maîtrisés), ils sont comme les héros des chansons du spectacle : ils aspirent à l’amour, aux relations apaisées entre les êtres, loin de l’individualisme qui caractérise le monde d’aujourd’hui et qui semble vouloir nous entraîner dans les ténèbres.
Il est temps d’un grand retour vers le soleil.

Comédie musicale à monter à partir de la 4e.